Hier, mardi 9 avril, un événement a secoué Kinshasa : une conférence de presse organisée par les filles du regretté Professeur Marcel Lihau, premier président émérite de la Cour Suprême de Justice. Ce moment a été marqué par des révélations et des allégations qui pourraient bien bouleverser l’ordre établi, si confirmées.
En effet, le Professeur Lihau, dont l’impact sur la justice congolaise reste indélébile, est décédé il y a vingt-cinq ans à Boston, aux États-Unis. Le mardi dernier, ses filles ont pris la parole pour éclaircir un mystère persistant autour de son héritage. Des documents anciens, revêtus de la signature distinctive du Professeur Lihau, ainsi que des enregistrements audio de ses dernières volontés, ont été dévoilés lors de cet événement.
Les déclarations des filles du Professeur Lihau ont mis en lumière une question troublante : l’usurpation d’identité par le Vice-Premier Ministre Jean-Pierre Lihau, selon elles. Affirmant que ce dernier se présente comme le fils du regretté Professeur sans être son enfant biologique ni son fils adoptif, ce qui laisse planer des doutes d’autant plus qu’il est connu de tous que le VPM Lihau fait bel et bien partie de la famille. Qui dit vrai ?
Les cinq filles du Professeur Lihau présentes à cette rencontre avec la presse, ont exigé un test ADN qui retablirait sans équivoque les liens de parenté..
Cette affaire complexe résonne, attirant ainsi l’attention sur les enjeux de l’héritage et de l’identité familiale en République Démocratique du Congo.
Dans leur démarche, les filles du Professeur Marcel Lihau ont profité de l’occasion pour adresser un message au Chef de l’Etat, de s’impliquer personnellement, avec l’espoir que la lumière sera finalement faite sur ce mystère familial.