La ville historique de Qufu, située dans la province de Shandong en Chine, a été le lieu choisi pour accueillir la 10ème édition du Forum mondial des civilisations de Nishan, un événement de grande envergure qui a rassemblé des penseurs, des leaders et des experts du monde entier. Ce forum particulier visait à étaler principalement les discussions sur l’héritage culturel et le développement de la civilisation mondiale. Parmi les orateurs principaux de cette édition, le Dr. Debora Kayembe, rectrice honoraire de l’université d’Édimbourg et défenseure des droits de l’homme, a marqué les esprits avec son intervention sur la thématique de la communication et de l’échange de la culture familiale.
Lors de son allocution, le Dr. Kayembe a mis en lumière le rôle crucial des femmes dans la famille, les décrivant comme les piliers et les principales initiatrices de l’aide extérieure. « Les femmes jouent un rôle central dans la facilitation des changements au sein de la famille, » a-t-elle affirmé. Cette perspective met en exergue l’importance de la contribution féminine non seulement dans le contexte familial mais aussi dans le développement sociétal global.
Le Dr. Debora Kayembe a poursuivi en insistant sur l’importance de l’égalité entre les sexes. « L’égalité entre les hommes et les femmes est fondamentale pour la réalisation des droits de l’homme, » a-t-elle martelé. Elle a souligné que cette aspiration bénéficie à l’ensemble de la société, y compris aux filles et aux femmes. Les avantages universels de l’égalité entre les sexes sont bien documentés et reconnus par plusieurs cadres internationaux, qui ont affirmé son rôle central dans les droits de l’homme et le développement durable.
Poursuivant cette logique, le Dr. Debora Kayembe a invité chaque participant à œuvrer pour un monde plus égalitaire. « L’égalité des sexes n’est pas seulement un droit humain fondamental, mais elle est également essentielle pour la réalisation d’un développement durable et harmonieux, » a-t-elle déclaré, appelant à une mobilisation collective pour créer un monde où hommes et femmes bénéficient des mêmes opportunités et droits.
L’identité, fondement de notre être
Le Dr. Debora Kayembe a également abordé la question fondamentale de l’identité, expliquant que cette dernière était un ensemble de qualités, de croyances, de traits de personnalité, d’apparence et/ou d’expressions qui caractérisent une personne ou une société. « L’identité émerge pendant l’enfance, » a-t-elle déclaré, « lorsque les enfants commencent à comprendre l’idée qu’ils se font d’eux-mêmes, et reste un aspect constant à travers les différentes étapes de la vie. » Selon le Dr. Debora Kayembe, chaque être humain a besoin de se sentir enraciné dans sa culture et sa société pour se développer pleinement.
« Qui suis-je ? C’est l’une des questions les plus difficiles à résoudre, » a affirmé le Dr. Kayembe. Elle a souligné que si l’on sait qui on est et qu’on en est fier, on est fermement enraciné, ce qui rend impossible à quiconque de nous déraciner ou de nous laver le cerveau avec des idées sombres et fondamentalistes. La meilleure façon de répondre à cette question cruciale, a-t-elle précisé, est d’avoir une connaissance approfondie de son patrimoine matériel et immatériel.
Le Dr. Kayembe a détaillé que le patrimoine matériel est une représentation physique et une preuve indéniable de l’histoire et du passé d’une civilisation. « Le patrimoine immatériel est tout aussi important pour construire votre personnalité et votre identité, » a-t-elle ajouté. Être conscient de son patrimoine permet d’être plus à l’aise avec soi-même, surtout lorsqu’on vient d’un pays confronté à des défis difficiles comme la guerre et la pauvreté.
La diversité et la compassion : Une conclusion qui appelle au vivre ensemble et à l’unité malgré nos divergences

En concluant son discours, le Dr. Debora Kayembe a lancé un appel vibrant à l’assemblée, invitant chacun à apprécier la diversité et à devenir des personnes plus compatissantes et empathiques, pour que notre monde devienne un endroit meilleur où il fait bon vivre. L’intervention du Dr. Debora Kayembe lors de ce forum ont non seulement enrichi les débats, mais elles a également offert des perspectives précieuses sur l’importance de l’identité, de l’égalité des sexes et de l’harmonie pour le développement de la civilisation mondiale. Son appel à l’action a inspiré les participants à œuvrer pour un avenir plus équitable et enraciné dans le respect des traditions et des cultures de chacun.