Dans l’univers administratif de la République démocratique du Congo, une affaire a refait surface, suscitant un vif débat au sein de la sphère publique. Il s’agit de l’affectation de 43 finalistes de l’École Nationale d’Administration (ENA) à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA). Cette situation, loin d’être anodine, a attiré l’attention tant des médias traditionnels que des plateformes des médias sociaux, alimentant une atmosphère de confusion et d’incompréhension.
Au cœur de cette controverse, se trouve le Directeur Général de la DGDA, dont la gestion de cette affaire a été scrutée avec attention. Sous les projecteurs de l’opinion publique, son engagement inébranlable à suivre scrupuleusement la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et de sa hiérarchie, s’est révélé être un phare de leadership.
En effet, les rumeurs et les accusations tentent d’ébranler la réputation et l’intégrité du DG de la DGDA, suggérant qu’il aurait opposé une résistance à l’affectation de ces 43 jeunes talents au sein de cette régie financière.
Cependant, une analyse minutieuse de son travail depuis son accession à la tête de cette régie financière révèle une vérité bien différente, mettant en lumière la dévotion exemplaire du DG Bernard Kabese à l’exécution des ordres supérieurs.
Sa manière de travailler, empreinte de promptitude et de sens des responsabilités, est le reflet même d’un leader consciencieux. En effet, il a toujours été reconnu pour sa diligence à mettre en œuvre les directives émanant de la hiérarchie, incarnant ainsi les valeurs d’efficacité et de dévouement qui sont l’essence même de la fonction publique.
Révélation exclusives de l’affaire des 43 finalistes de l’ENA : Un éclairage inattendu
Une enquête approfondie menée dernièrement au sein de cette régie financière par notre équipe a jeté une lumière nouvelle sur cette controverse. Au cœur de cette investigation, un cadre de la DGDA, qui a préféré garder l’anonymat, a livré des révélations cruciales, éclairant d’un jour nouveau les événements récents.
Selon ce cadre bien informé, le Directeur Général de la DGDA, Bernard Kabese Musangu, n’aurait aucun intérêt à bloquer l’affectation de quiconque, quel que soit le poste en jeu. Au contraire, il a été souligné que le DG Kabese est un homme légaliste, attaché au respect strict des procédures établies.
« La loi prévoit qu’il est de la responsabilité de l’entreprise de lancer les offres suivant les besoins que présentent l’organisation », a déclaré le cadre anonyme. « Mais que les offres sont également rendues publiques en cas d’un poste vacant. Ce n’est donc pas au Ministère de recommander des personnes sans préalablement prendre en compte les besoins RH ou la politique interne de l’entreprise », a-t-il ajouté.
Ces révélations remettent en question les accusations portées à l’encontre du DG de la DGDA, suggérant qu’il aurait agi de manière arbitraire en refusant l’affectation des 43 finalistes de l’ENA. Au contraire, il apparaît clairement que le DG a agi dans le cadre légal et réglementaire, en suivant les procédures établies pour les recrutements au sein de l’organisation. Cette investigation souligne également l’importance de la transparence et de la rigueur dans les processus de recrutement au sein de l’administration publique.
En somme, les révélations exclusives issues de cette enquête remettent en perspective l’affaire des 43 finalistes de l’ENA et mettent en avant la légalité et la transparence des actions entreprises par le DG de la DGDA. Dans un contexte où la confiance dans les institutions est primordiale, ces révélations offrent un éclairage essentiel pour comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire et réaffirmer l’engagement envers les principes fondamentaux de l’État de droit et de la bonne gouvernance.
S’agissant de l’engagement des enfants des anciens employés de la DGDA…
Dans un tumulte d’émotions et de revendications, les veuves des anciens employés de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) ont convergé le jeudi 21 mars dernier, portant avec elles les frustrations d’une interprétation erronée des textes. Armées de banderoles, de chants et de discours, elles ont pris d’assaut l’espace public, réclamant un droit qui semble être une chimère, une ombre dans les textes réglementaires qui encadrent l’ancien lieu de travail de leurs époux.
Au cœur de cette agitation se trouve une revendication des plus épineuses : l’engagement de leurs enfants à la DGDA, en remplacement de leurs époux décédés. Une demande audacieuse, nourrie par une croyance profonde en une législation fantôme, celle qui aurait prévu, selon elles, que l’un des enfants du défunt prenne la relève à la DGDA après son décès.
Pourtant, au-delà de l’émotion palpable qui anime ces femmes, se dresse la froide réalité des faits juridiques. Les textes régissant la DGDA, scrutés par des yeux experts, ne laissent place à aucune ambiguïté : nulle part n’est stipulée une telle disposition. Aucune clause ne prévoit le transfert automatique des responsabilités professionnelles d’un conjoint décédé à sa progéniture.
Mais alors, comment expliquer cette croyance enracinée dans l’esprit de ces veuves ? Est-ce un résidu d’espoir ou une interprétation erronée des lois qui régissent la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) ?
Les revendications des veuves de la DGDA face à la réalité des textes
Le Décret n°011/08 du 02 Février 2011 portant Règlement d’administration du personnel de la DGDA est catégorique : aucune disposition ne prévoit le remplacement d’un agent par son enfant. Cette réalité, aussi décevante soit-elle pour les demandeurs, est indiscutable et cristallise la situation dans toute sa clarté.
Pourtant, les arguments avancés par les veuves reposent sur une interprétation sélective, erronée et obsolète des textes. En se référant à l’article 25 point 3 de la convention collective de l’OFIDA, édition 1997, elles tentent de justifier leur demande. Cependant, cette convention n’est plus en vigueur depuis la création de la DGDA et le changement du statut du personnel. Même à l’époque où elle était applicable, cet article était sujet à des interprétations erronées.
L’article 25 point 3 de ladite convention énonçait clairement que « En cas de vacance d’emploi et dans la mesure où les candidats répondent au profil requis et aux critères d’embauche repris au point 1.1°, l’Office accorde priorité aux enfants des travailleurs décédés, pensionnés, réformés ou en activité et aux conjoints survivants ». Cependant, cette priorité ne garantissait pas automatiquement l’embauche des enfants des travailleurs décédés, mais plutôt une considération prioritaire dans le processus de recrutement, sous réserve que les candidats répondent aux critères requis.
Cette analyse indique clairement que la revendication des veuves des anciens employés de la DGDA reste sans fondement et dépourvue de base légale solide. C’est une conclusion difficile à accepter pour ceux qui ont placé leurs espoirs dans cette quête, mais c’est une réalité à laquelle il est nécessaire de faire face. En fin de compte, cette affaire souligne l’importance cruciale d’une compréhension précise et éclairée de la législation.
